Un nouveau dix trous aux lignes futuristes vient d'être lancé sur le marché pourtant saturé des diatoniques: le Yonberg D1, produit en France, est un harmonica d'une conception étonnante doté d'un gros coffre. Je l'ai passé au banc d'essai...
Un harmonica digne de la "Guerre des étoiles" - En recevant samedi par la poste mes deux harmonicas Yonberg D1 (un Do et un La), ils m'ont immédiatement fait penser à l'armure des Stormtroopers, les troupes de choc de l'Empire galactique dans la "Guerre des étoiles": même esthétique duale blanche et noire, mêmes lignes dynamiques et contrastées et --j'allais le découvrir un peu plus tard-- même utilisation de matériaux technologiquement avancés... La marque avait créé le buzz dans la communauté en lançant son site quelques jours auparavant et c'était peu dire que j'étais impatient de tester la version "Star Wars" de notre instrument, conçue et réalisée à Thônes (Haute-Savoie) par Jean-Claude Bibollet, l'un des esprits français les plus féconds en ingénierie mécanique et industrielle. C'est lui qui, en 1981, a créé la société TSL (Thônes Sport Loisirs) pour produire et commercialiser en France la JCB, raquette à neige en matière plastique qu'il avait imaginée avec des sabots en coutchouc en guise de harnais de fixation. Aujourd'hui leader mondial du secteur, TSL fait 12 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. C'est également lui qui, en 2007, a lancé les couteaux et les outils de jardin Yorg dont la conception innovante fait depuis référence. Et depuis 2005, cet ingénieur de 62 ans s'intéresse à l'harmonica avec le pari de faire entrer dans la modernité notre humble ruine-babines presque deux fois centenaire...
L'ergonomie et la prise en mains - En examinant avec plus d'attention mes Yonberg D1, j'ai été soudainement frappé combien ils ressemblaient, au moins dans l'esprit, aux harmonicas de "compétition" fabriqués artisanalement en Allemagne par mon ami Arndt Hoffmann (photo ci-contre). Comme ces derniers, le Yonberg est plus large à gauche, du côté des graves, qu'à droite, celui des aigüs. Mais à la différence de ceux-ci, le Yonberg est légèrement galbé dans le sens longitudinal pour, explique son fabricant, permettre un embouchage profond sans risquer de blesser la commissure des lèvres. De plus, toutes les zones des capots en contact avec les lèvres ont été arrondies.
Le démontage-remontage: un jeu d'enfant - "Pour le Yonberg, l'idée était de créer un instrument se démarquant par son apparence et son ergonomie de la concurrence. Mais il fallait aussi faciliter son réglage et son entretien par un démontage-remontage rapide et facile", explique Jean-Claude Bibollet. Le développement d'un premier prototype, où un contre-peigne force les plaques contre le sommier, est rapidement abandonné. Est alors retenue l'idée de capots "compresseurs" en alliage d'aluminium moulé qui, solidarisés par trois vis, viennent ajuster les plaques sur les deux faces du sommier en assurant une étanchéité parfaite à l'ensemble de ces pièces. Pour y parvenir, Bibollet imagine un sommier conique (photo ci-contre) donnant, à l'embouchure, un angle s'attaque oblique des anches. Il conçoit en outre des canaux en forme de "taille de guêpe" qui, selon lui, permettent d’accélérer les flux d’air dans la partie médiane des anches tout en évitant les fuites le long des bords longitudinaux et en offrant, au niveau des extrémités libres, une chambre d’expansion semi-elliptique facilitant les écoulements des flux en limitant les turbulences parasites. De plus, les trous de la face d'embouchure ne sont ni ronds ni carrés mais oblongs, ce qui, à ma grande surprise, se révèlera être un avantage dans le jeu en "tongue blocking", la langue semblant mieux "accrocher" sur le sommier.
Alors, comment ça sonne ? - D'abord, un avertissement au lecteur: les appréciations, commentaires et remarques contenues dans ce paragraphe n'engagent évidemment que ma seule responsabilité. Cela posé, le Yonberg frappe essentiellement par deux choses: son grand coffre et l'extrême facilité de son démontage-remontage.
L'ergonomie et la prise en mains - En examinant avec plus d'attention mes Yonberg D1, j'ai été soudainement frappé combien ils ressemblaient, au moins dans l'esprit, aux harmonicas de "compétition" fabriqués artisanalement en Allemagne par mon ami Arndt Hoffmann (photo ci-contre). Comme ces derniers, le Yonberg est plus large à gauche, du côté des graves, qu'à droite, celui des aigüs. Mais à la différence de ceux-ci, le Yonberg est légèrement galbé dans le sens longitudinal pour, explique son fabricant, permettre un embouchage profond sans risquer de blesser la commissure des lèvres. De plus, toutes les zones des capots en contact avec les lèvres ont été arrondies.
Le démontage-remontage: un jeu d'enfant - "Pour le Yonberg, l'idée était de créer un instrument se démarquant par son apparence et son ergonomie de la concurrence. Mais il fallait aussi faciliter son réglage et son entretien par un démontage-remontage rapide et facile", explique Jean-Claude Bibollet. Le développement d'un premier prototype, où un contre-peigne force les plaques contre le sommier, est rapidement abandonné. Est alors retenue l'idée de capots "compresseurs" en alliage d'aluminium moulé qui, solidarisés par trois vis, viennent ajuster les plaques sur les deux faces du sommier en assurant une étanchéité parfaite à l'ensemble de ces pièces. Pour y parvenir, Bibollet imagine un sommier conique (photo ci-contre) donnant, à l'embouchure, un angle s'attaque oblique des anches. Il conçoit en outre des canaux en forme de "taille de guêpe" qui, selon lui, permettent d’accélérer les flux d’air dans la partie médiane des anches tout en évitant les fuites le long des bords longitudinaux et en offrant, au niveau des extrémités libres, une chambre d’expansion semi-elliptique facilitant les écoulements des flux en limitant les turbulences parasites. De plus, les trous de la face d'embouchure ne sont ni ronds ni carrés mais oblongs, ce qui, à ma grande surprise, se révèlera être un avantage dans le jeu en "tongue blocking", la langue semblant mieux "accrocher" sur le sommier.
Des plaques et des anches Seydel en acier - Pour produire son harmonica, Bibollet entre d'abord en tractations avec Hohner mais le fabricant de Trossingen tergiverse et rechigne à donner suite en considérant trop élevé le prix de l'outillage nécessaire pour une fabrication industrielle (150.000 euros, selon une source en Allemagne). Bibollet se tourne alors vers Lars Seiffert, le jeune patron de Seydel, qui lui propose d'adapter pour son Yonberg D1 en les retaillant les plaques de son modèle-phare, le 1847 Classic (photo ci-contre). Ces plaques sont équipées avec des anches en acier
inoxydable réputées donner un son riche en harmoniques grâce à des tolérances de planéité extrêmement sévères. Elles sont également appréciées pour leur réponse rapide tout en étant créditées d'une durée de vie et une stabilité allongées, même si elles sont maltraitées par un
jeu puissant.
Des capots en alliage d'aluminium spécial - Pour les capots, Bibollet met au point avec une fonderie de Grenoble un alliage d'aluminium spécial. Pour garantir une étanchéité parfaite à l'instrument, ceux-ci sont coulés avec des pattes d’appui judicieusement disposées sur la face interne (photo ci-contre) pour
assurer une adhérence parfaite des plaques contre le sommier sous la pression des vis de serrage. Par effet cantilever ("porte-à-faux"), les capots sont en outre censés assurer une
étanchéité totale dans la zone centrale de l’embouchure, là où les capots
traditionnels, seulement vissés au niveau de leurs extrémités, se
révèlent d'ordinaire défaillants. Le Yonberg D1 a enfin été doté de larges ouïes latérales de prise d’air
permettant à l’instrument de "respirer" et pour assurer une diffusion
optimale du son. "C'est la partie de l'instrument qui est la plus difficile réaliser en raison de son ratio grandeur/épaisseur", indique Bibollet. "Des 1.400 paires fabriquées pour notre première série, nous n'en avons gardé que 200 pour la vente", ajoute-t-il.
Un instrument "élitiste" - La première question qui vient à l'esprit, c'est "Pourquoi ce nom de Yonberg?". "Nous souhaitions une marque moderne qui évoque par le Grand Nord, la Scandinavie et les pays nordiques, symboles de produits solides et fonctionnels, à la limite un peu élitistes", explique Bibollet. "Produit cher (€163,- pièce, port en sus), le Yonberg D1 véhicule un peu tout cela. Notre objectif est de produire chaque année seulement quelques milliers de ces harmonicas haut de gamme", ajoute-t-il.
Alors, comment ça sonne ? - D'abord, un avertissement au lecteur: les appréciations, commentaires et remarques contenues dans ce paragraphe n'engagent évidemment que ma seule responsabilité. Cela posé, le Yonberg frappe essentiellement par deux choses: son grand coffre et l'extrême facilité de son démontage-remontage.
Le coffre - Mes Yonbergs ont rapidement montré qu'ils pouvaient être joués de manière expressive avec un gros volume d'air. Les harmoniques m'ont toutefois semblé moins "craquantes" et "fraîches" que celles produites par le Hohner Marine Band Deluxe. Voici ce que cela donne:
La réactivité - Elle est excellente et cela --c'est ce qui est intéressant-- quelque soit le volume d'air utilisé. Selon Bibollet, cette réactivité s'explique par la forme conique du peigne. La réduction progressive de la section du canal au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité libre de la lame soufflée permet d'augmenter progressivement le couple "vitesse/pression" des flux, explique-t-il. Cette caractéristique, poursuit le fabricant, se traduit par une mise en vibration des lames sous de plus faibles débits d'air. En outre, la configuration semi-elliptique du fond des canaux permet de répartir les flux tout autour de l'extrémité de l'anche soufflée en les dirigeant majoritairement autour des deux angles de l'extrémité libre de la lame: c'est l'effet "cornering" recherché par certains "customiseurs" pour réduire les turbulences générées, dans les sommiers classiques, par le choc frontal brutal du flux d'air avec la face perpendiculaire du fond du canal.
La réactivité - Elle est excellente et cela --c'est ce qui est intéressant-- quelque soit le volume d'air utilisé. Selon Bibollet, cette réactivité s'explique par la forme conique du peigne. La réduction progressive de la section du canal au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité libre de la lame soufflée permet d'augmenter progressivement le couple "vitesse/pression" des flux, explique-t-il. Cette caractéristique, poursuit le fabricant, se traduit par une mise en vibration des lames sous de plus faibles débits d'air. En outre, la configuration semi-elliptique du fond des canaux permet de répartir les flux tout autour de l'extrémité de l'anche soufflée en les dirigeant majoritairement autour des deux angles de l'extrémité libre de la lame: c'est l'effet "cornering" recherché par certains "customiseurs" pour réduire les turbulences générées, dans les sommiers classiques, par le choc frontal brutal du flux d'air avec la face perpendiculaire du fond du canal.
La délicate question des "overbleus". C'est "LA" question qui est posée sur les forums depuis la semaine dernière, Yonberg indiquant qu'il proposerait prochainement des versions "customisées" pour les "overblows" (OBs) et "overdraws" (ODs) de son D1. Sur mon exemplaire en Do sorti de sa boîte, la réponse est excellente et les "overnotes" sont là sur la deuxième octave (Do soufflé du trou n°4), même s'ils grincent un peu. Sur la première octave, l'OB du trou n°1 semble particulièrement récalcitrant et j'ai dû le dompter avec un travail sur l'anche. Tout ceci est normal: il n'existe pas encore sur le marché d'harmonica diatonique rendant les OBs et les ODs sans un minutieux travail sur les lamelles. Voici par ailleurs un petit comparatif chromatique entre un Hohner Marine Band Deluxe et un Yonberg D1, les deux harmonicas ayant été sortis de leur boîte:
En (rapide) conclusion... – A ceux qui ont d'la thune et songent à
acquérir un Yonberg D1, ils recevront un instrument magnifique, construit
avec le souci de la perfection et à nul autre pareil. A ceux qui hésitent à le faire,
notamment en raison du prix, je conseille les diatoniques haut de
gamme de fabricants établis. Avec quelques ajustements, ces modèles devraient soutenir la comparaison avec ce nouvel instrument.
Caractéristiques techniques (selon constructeur):
Poids: 90 grammes
Longueur hors-tout: 110 mm
Epaisseur maximale: 21 mm
Largeurs maximales: 38 mm côté lames graves; 26 mm côté lames aigües
Anches et plaques: acier inoxydable, produites par Seydel et équipant déjà le modèle 1847 Classic du fabricant de Klingenthal (Allemagne)
Sommier: polycarbonate
Maintien des plaques contre le sommier par quatre leviers d'appui pivotants
Capots: alliage d'aluminium spécial
L'instrument est assemblé par trois vis à filetage métrique et à tête Phillips d’un diamètre de 3 mm
Accordage: Richter
Tonalités disponibles: C (Do), G (Sol), A (La), D (Ré) et F (Fa)
Le D1 est proposé en deux versions: sommier et capots blancs avec marquages noirs (D1v2) ou sommier noir et capots blancs avec marquages noirs (D1v3)
L'instrument est livré avec, soit un étui cuir équipé d’un passant, fabriqué par la maroquinerie Max-Capdebarthes à Sauveterre de Rouergues (Aveyron), soit une boîte en érable massif, vernie, fermée par fermoir magnétique et fabriquée dans le Jura.
Merci pour tes retours sur "la bête" dont l'arrivée fait figure d'évènement, tu as raison !
RépondreSupprimerJ'attends le mien prochainement ;-) Sur tes extraits je préfère le Yonberg D1 qui parait plus stable et plus "rond". Mais comme tu le dis, c'est un histoire de goût ;-)
Tu verras, cet harmonica est surprenant. Toi qui aime les belles choses et les beaux instruments, je suis sûr qu'il te séduira...
SupprimerSalut à tous
RépondreSupprimerMerci Robert pour cet article!
De mon côté aussi je suis séduit par l'innovation, la qualité, le côté pratique et l'originalité de l'instrument. Out of the box, le jeu classique est top. C'est puissant et étanche. Je suis en train de le régler pour les overblows. Sur mon exemplaire le 1 sortait comment dans du beurre et quasiment pas les 4, 5 et 6 ;-) Ils ne sont clairement pas réglés pour ça à l'usine. Après un premier réglage, c'est OK pour un jeu basique mais pas encore pour un jeu chromatique fin. Je fais le deuxième réglage.
A bientôt
Laurent
Par rapport aux anches classiques en laiton, les anches en acier sont un peu plus rigides. Peut-être que Bibollet réussira à convaincre Seydel à lui fournir des anches en laiton. Pour les OBs, je crois que tout un chacun y gagnerait.
SupprimerNicolas Fouquet fait, depuis peu chez Yonberg, les réglages pour les overnotes pour ceux qui le demandent...
SupprimerJ'arrive de Diato et je doit etre fou car la seule question que je me pose dessus c'est pas "et les over?" vu qu'un simple réglage fait sonner la plupart des harmos, non, la seule question que je me pose est :
RépondreSupprimer" et l'airbloc ?"
Merci pour cette remarque qui... m'échappe totalement. "L'airbloc", kesako? Une composante de la force d'intervention française au Mali, une nouvelle manière de se suicider, un mouvement populaire de boycott des tennis "Air" de Nike? Pourrais-tu, sep, éclairer le Béotien que je suis? Merci...
RépondreSupprimerMoi qui pensais que cette technique avait fait le tour du net francophone il y a deja quelques années ...
RépondreSupprimerBref, plutot que de mal expliquer le schmilblic autant poster un exemple audio et inviter toute personne lisant ce post a aller directement lire la description de ce que c'est sur le site de Seb Charlier.
http://m.youtube.com/#/watch?v=p_6cDjzbKOQ&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3Dp_6cDjzbKOQ
De ce que j'en retiens, pour controler le phénomène il faut un harmo ultra étanche, donc de qualité artisanale. Sauf que si ce nouveau modele est si bien conçue ca devrai marcher aussi. Sauf qu'a la vue de tout ces trou dans la carlingue de cet instru, j'ai quelque doute.
RépondreSupprimerSais-tu seulement à quoi servent ces "trous dans la carlingue"? Les rendre responsables de "fuites" supposées revient à dire qu'un harmonica n'est pas étanche parce qu'il a dix trous d'embouchure. C'est évidemment grotesque, tu en conviendras. Par ailleurs, excuse-moi pour mon ignorance de l' "airbloc". Je ne devais pas être là, avec quelques autres, quand "la technique a fait le tour du net francophone, il y a quelques années". Je remarque cependant que cette technique, pour intéressante qu'elle soit, est restée quelque peu confidentielle. Ou ai-je encore loupé quelque chose? ;o))
Justement, j'en sais trop rien de ce que font tout ces trous dans la carlingue et c'est pour ca que je demande ! :)
RépondreSupprimerEt il n'y a pas que le trous d'ailleurs, il y a tout le travails sur les lamelles aussi qui est intriguant et intéressant. Concernant les 10 trous des embouchures, faut justement en boucher certains pour reussir a contrôler les accords que l'on veut alors bon...
Et pis bon, confidentiel ou pas comme technique c'est pas tres grave , ca reste une possibilité musicale du diatonique qu'il peut etre intéressante a explorer et ce serait dommage que les instruments du futur ne la permettent pas. Surtout si c'est pour faciliter les over quand tout instrument peut sortir avec un réglage préalable, sauf peut etre le happy color :p
Je suis un peu étonner également, moi qui est un mordu de l harmonica j en joue souvent,et j ai découvert ce model Français par hasard ,et cela me plairait bien
RépondreSupprimerde me procuré cet instrument.Model diatonique ,mais pas encore comme le model sub 30 de Suzuki qui fait fonction de chromatique.eN TOUT CAS , si, ce model Français
doit faire un parcours sans accro je dit tant mieux .Je m en procurerai ce model sans hésiter.
Sans hésiter est le terme. Tu verras, il sonne comme un carillon...
RépondreSupprimerAre these still being sold? I had some trouble creating an account so I don't know if production is on hold or if it's just a website problem. Anyone know?
RépondreSupprimerIt was not until the month of October ...
SupprimerJe venais de sortir de chez Yonberg heureux quand je pris un auto-stoppeur et en lui faisant voir mon harmonica , il me ma dit que c'était un jouet ... Et j'ai eu beaucoup de peine pour lui prouver que non vù le prix que je l'avais payé c'est un histoire vraie.Yonberg a les défauts d'une jeune entreprise pour les réglages,car au bout de 4 ans avec je n'arrive toujours pas à altérer les trous 2et3 qu'elle dommage, mais je l'aime ! Et la chauffe l'hiver dans la voiture avec mes mains comme les fétichiste . . .
RépondreSupprimerAprès 3 mois d'utilisation la lamelle tirée du trou 5 c'est fendu quelle déception Yonberg D2 en la. Je suis du Québec, comment avoir d'autres " reeds " pour la remplacer?
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