Cela s'est passé en 2002 à New York. Bill Gaither, l'une des figures de la "musique chrétienne contemporaine" aux Etats-Unis, avait invité l'harmoniciste Buddy Greene, l'un de ses protégés, à venir présenter notre instrument à un public de mélomanes avertis à Carnegie Hall. Dans ce prestigieux temple de la musique classique, le pari était loin d'être gagné, beaucoup dans la salle considérant l'harmo comme un jouet ou un aimable instrument de divertissement populaire.
Pour sa prestation, Greene avait choisi d'interpréter un pot-pourri de pièces classiques, dont la cantate "Herz und Mund und Tat und Leben" BWV 147 de Jean Sébastien Bach, l'allegro de la sonate pour piano n° 16 en Do (K. 545) de Wolfgang Amadeus Mozart et la célébrissime ouverture de Guillaume Tell, l'opéra de Gioachino Rossini. Ce fut un triomphe!
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